Juricaf, un modèle de base de jurisprudence

Guillaume Adréani soulève le capot d’une base de données inédite

Voici un article pour les éditeurs publics comme privés de bases de données juridiques en ligne :

Retour d’expérience sur Juricaf, la base de données de jurisprudence francophone / Guillaume Adréani, Revue générale du droit, 2013, n° 4811

Un article à lire et relire, car il en contient, des idées et des trucs pratiques à glaner et réutiliser. Les documentalistes aussi gagnent à le lire, car Juricaf me semble être une sorte de modèle de ce qu’il est possible de faire : un état de l’art. Incidemment, lancée en 2011, Juricaf a été lauréat en 2012 du prix I-Expo catégorie open data et du site Internet de l’année 2012 de l’International association of Law Librairies (IALL).

Guillaume Adréani [1], créateur et webmestre jusqu’à il y a peu de Juricaf [2], explique les bases techniques et les briques logicielles utilisées pour réaliser cette base de jurisprudence des cours suprêmes francophones (y compris la France).

Par exemple, on trouve décrits dans cet article :

• une utilisation futée des facettes pour l’affichage des résultats et la recherche. Par exemple, chaque recherche peut faire l’objet d’une veille par le biais d’un flux RSS — une fonction inédite sur une base de données gratuite
• l’utilisation d’une base de données au format NoSQL (CouchDb), beaucoup plus souple que le format SQL avec ses tables lourdes car reliées entre elles et dotées de colonnes/champs [3]
• la recherche avancée de Juricaf qui permet de faire des requêtes croisées sur le texte et toutes les métadonnées
• l’utilisation de microdonnées dans les pages HTML
• une compatibilité Zotero maximale.

Juricaf, c’est aussi :

• le partage posible des arrêts sur les réseaux sociaux les plus courants et les outils de partage de signets comme Delicious
• l’affichage des articles libres de doctrine commentant la décision de justice
• une appli iPhone.