Sur l’irréalisme de la loi sur le prix unique du livre numérique
Sur l’irréalisme et aussi l’opportunisme de la loi sur le prix unique du livre numérique — mais ma foi, ça devrait protéger (un peu) aussi les libraires français [1] — voir ce billet très "dévoilant" sur le blog des étudiants de l’INTD [2].
Je cite :
« Si on suit cette logique [dans le cas d’un livre numérique, la plupart des coûts de (impression, logistique etc.) disparaissent], le prix d’un livre numérique pourrait être au moins moitié moins cher que sa version papier mais il deviendrait alors un concurrent que les éditeurs jugent trop dangereux.
Cette position est-elle tenable face au piratage et à un lecteur potentiel habitué à acheter moins de 5 euros des jeux, de la musique ou des applications ? »
Entre ceux qui ne feront quasiment jamais d’e-book séparés mais que des plateformes en ligne [3] et ceux qui s’apprêtent à empêcher toute sérieuse baisse de prix, comment les éditeurs *français* vont-ils s’y prendre pour dynamiser cette catégorie de produit aux pays des Gaulois ?
Notes
[1] Mais surtout les distributeurs et les grands éditeurs.
[2] Quel prix pour un livre numérique ?, Blog UniVersDoc 3 avril 2011.
[3] Voir notre article Les "trous" de la proposition de loi sur le prix du livre numérique .