La LGDJ ouvre sa librairie en ligne
La LGDJ, doyenne des librairies de droit françaises, vient de sortir la nouvelle version de son site web lgdj.fr, sous la forme d’une librairie en ligne [1].
Il permet enfin de commander en ligne tous les ouvrages proposés par la librairie LGDJ, et pas seulement ceux des Editions juridiques associées (EJA) (LGDJ, Montchrestien, Gualino, Defrénois), y compris les traités et Codes annotés des grands éditeurs. La LGDJ arrive ainsi au niveau de ses concurrents de facto que sont les généralistes Amazon (rubrique Droit dans les Livres sur Amazon.fr) et Alapage ou, plus encore, le site Decitre.fr de la librairie lyonnaise du même nom.
Comme chez ses concurrents, le choix d’un ouvrage affiche aussi ceux récents et "voisins" : même thème ou même auteur. Exemple avec la 3e édition du cours "Droit international privé" de Françoise Monéger chez Litec (LexisNexis). On peut toutefois regretter que la sélection ainsi opérée manque souvent d’intérêt, faute semble t’il d’être basée sur la popularité ou la valeur des titres (seul le caractère très récent semble pris en compte).
Côté services, ils dépassent ceux proposés jusqu’ici sur les sites des concurrents, puisqu’on peut :
- créer une alerte si l’ouvrage est indisponible, réserver, souscrire, conseiller à un ami (voir dans la page Aide les "services")
- sans oublier la déjà traditionnelle newsletter des nouveautés (en droit, économie, comptabilité, ...) diffusée par e-mail, également proposée sur le site.
Decitre — mais pas Amazon ou Alapage — propose aussi une fonction alerte sur les nouveautés avec Vigilibris). Et réserver et souscrire sont deux fonctions que je n’ai pas vues chez Amazon ou Decitre ...
Pour plus de comparaisons et un tableau global des sites web et newsletters des éditeurs juridiques français, voir notre article Catalogues d’ouvrages, librairies en ligne, newsletters des nouveautés : peut mieux faire ?.
La rubrique Meilleures ventes, assez classique, a ceci d’inhabituel ici qu’elle ne concerne que des ouvrages juridiques. Sa consultation est instructive en matière de best-sellers dans l’édition juridique : on y trouve essentiellement des Codes Dalloz.
Notes
[1] Ainsi qu’il est de rigueur de préciser dans de tels cas, je précise donc à l’intention des lecteurs que je n’ai pas d’intérêts chez EJA ni LGDJ.