HAL-SHS : des articles juridiques publiés sur une archive ouverte
HAL-SHS ? Non, ce n’est pas l’ordinateur fou et anti-humains de "2001 Odyssée de l’espace", le film de science-fiction de Stanley Kubrick, mais une "Archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société", l’initiative OAI [1] du CNRS [2]. Ce site web abrite, parmi quantité d’autres domaines scientifiques, 45 articles juridiques en accès libre, des articles publiés.
Premières réactions version pessimiste : que du droit public, pas mal de choses assez théoriques et seulement 45 articles. Et puis, reste à motiver — Steven Harnad irait plus loin ... — les auteurs. A cet égard, les explications sur comment déposer sont trop rapides à mon avis : il faudrait détailler pour rassurer et encourager les auteurs.
Premières réactions version optimiste : ça prouve que c’est possible. Et puis, les premières contributions sont récentes : en droit en tout cas, elles n’ont commencé apparemment qu’en novembre 2005. Enfin, les fonctionnalités de veille qui vont bien sont là : newsletter e-mail et fil RSS, tous deux paramétrables de manière fine, notamment par matière ("domaine").
Notes
[1] OAI signifie Open Archive Initiative, ce qu’on peut traduire/expliciter en français par : mouvement pour le dépôt des articles (scientifiques) sur des archives ouvertes. C’est une branche clé du mouvement pour le libre accès à l’information scientifique et technique. Les principales autres initiatives OAI en France sont listées dans un billet de Marin Dacos du 11 octobre 2005 sur Blogo-Numericus, le blog du site Homo Numericus. Marin Dacos est professeur agrégé à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, fondateur de Revues.org, fédération de revues en sciences humaines et sociales et responsable du Centre d’édition électronique de l’EHESS.
[2] A propos du CNRS et de cette archive (ou dépôt) d’articles qu’est HAL, un commentaire intéressant de Marin Dacos sous son billet précité explique beaucoup de choses : « Lors de la création des premiers dépôts (Jean Nicod, Cyberthèses, ENS LSH, HAL), l’écho dans la communauté scientifique fut totalement nul. L’écho de la création de HALSHS est incomparable. Pour des raisons jacobines, d’ailleurs : l’impulsion vient du sommet du CNRS. ».